L’Evangile
« Venez à moi, vous tous qui peinez » (Mt 11, 28-30)

Alléluia, Alléluia. Il viendra, le Seigneur, pour sauver son peuple. Heureux ceux qui seront prêts à partir à sa rencontre ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là, Jésus prit la parole :
« Venez à moi,
vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug,
devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez le repos pour votre âme.
Oui, mon joug est facile à porter,
et mon fardeau, léger. »
Sa réflexion
Le repos de Jésus au cœur de l’Avent
L’Avent est un temps d’attente, de préparation, mais aussi souvent, paradoxalement, un temps de stress et de surcharge. Entre les courses de Noël, les préparations, les obligations familiales ou professionnelles de fin d’année, on peut facilement se sentir comme ces personnes à qui Jésus s’adresse : fatiguées et chargées.
Jésus nous dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés… »
La fatigue et la charge, c’est quoi concrètement ?
- La fatigue du corps et de l’esprit : C’est le manque de sommeil parce qu’on travaille trop, ou l’épuisement mental lié aux soucis.
- Exemple concret : Vous vous sentez à bout de force après une semaine très chargée, ou vous êtes épuisé(e) par la pression d’avoir un « Noël parfait ».
- Les charges de la vie : Ce sont les soucis quotidiens, les peurs, les rancœurs, les culpabilités. C’est le poids de nos responsabilités ou de nos erreurs.
- Exemple concret : La tristesse d’une dispute non résolue, l’inquiétude pour l’avenir de vos enfants, ou le poids de se sentir obligé(e) de faire plaisir à tout le monde.
Jésus nous invite à ne pas porter cela seuls.
L’Avent nous rappelle que nous attendons la venue de Jésus. Cette attente n’est pas seulement passive ; c’est un mouvement vers Lui.
Que signifie « Venir à Lui » pendant l’Avent ?
C’est faire de la place pour Lui dans notre agitation.
- Ralentir et prier : Même 5 minutes. Au lieu de courir, on s’arrête et on Lui parle de nos fardeaux.
- Exemple concret : Au lieu de passer directement du travail aux courses, prenez le temps de vous asseoir tranquillement. Imaginez que vous déposez symboliquement votre « sac de courses » ou vos « soucis » aux pieds de Jésus dans une prière simple : « Jésus, je suis fatigué(e). Je te donne ce fardeau. »
- Choisir la simplicité : Résister à la pression du plus (plus de cadeaux, plus de décoration, plus de fêtes). L’Avent est un appel à se concentrer sur l’essentiel : la Nativité.
- Exemple concret : Décidez de limiter vos achats ou vos engagements sociaux, et utilisez le temps libéré pour une lecture spirituelle ou un moment de silence.
Jésus nous dit : « Prenez sur vous mon joug, et recevez mes leçons, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vos âmes. Oui, mon joug est facile à porter et mon fardeau léger. »
Le joug était un outil en bois qui liait deux animaux pour tirer une charrue. Dans le langage de l’époque, il représentait la loi ou la manière de vivre.
- Le « joug facile » de Jésus :
- Jésus ne nous enlève pas toutes nos responsabilités, mais il nous propose une autre manière de les porter. Son « joug » est la confiance et l’amour.
- Il ne nous demande pas une performance religieuse écrasante, mais une relation simple.
- Exemple concret : Lorsque vous êtes en colère contre quelqu’un, le fardeau est lourd. Le « joug » de Jésus, c’est de choisir l’humilité et le pardon (comme Il est doux et humble de cœur), ce qui, paradoxalement, allège votre cœur.
- L’Avent comme école de Douceur :
- Pendant l’Avent, nous nous préparons à accueillir un enfant doux et humble dans une crèche. Ce temps nous apprend à nous décharger de notre orgueil et de notre besoin de tout contrôler.
- Exemple concret : Si vous vous sentez frustré(e) par les imperfections de votre vie (ou de votre décoration de Noël !), le repos vient en acceptant l’humilité du moment et en faisant confiance que l’amour de Dieu est là, même dans les choses simples et inachevées.
L’Avent est l’occasion de répondre à cette merveilleuse invitation de Jésus. Il ne veut pas que nous arrivions à Noël épuisés. Il veut nous offrir, ici et maintenant, le repos de l’âme.
Accueillir Noël, c’est d’abord accueillir le repos qu’Il nous donne, en déposant nos fardeaux à la crèche, et en portant son joug léger : celui de l’amour simple et de la confiance.

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