Zoom de l’âme : Pourquoi votre foi est un super-pouvoir

On dit souvent qu’il faut « voir pour croire ». Mais la foi, c’est l’inverse : c’est croire pour voir. Voir quoi ? Pas juste ce qui est devant notre nez, mais la réalité cachée, celle que Dieu est en train de construire dans nos vies.

Avoir les yeux de la foi, c’est comme mettre des lunettes spéciales qui transforment notre façon de regarder le monde.

1. Le test de l’échec (ou du raté)

Imaginez que vous ratez une promotion au travail, ou qu’un projet personnel tombe à l’eau. Que voient les yeux de la chair (nos yeux normaux) ?

• Les yeux de la chair voient : « C’est fini. Je suis nul(le). J’ai perdu du temps. » Ils voient le mur.
• Les yeux de la foi voient : « Une porte s’est fermée, mais cela signifie qu’une autre s’ouvrira, peut-être vers un chemin que je n’aurais jamais choisi. Dieu a peut-être un plan meilleur. Qu’est-ce que j’ai appris de cette chute ? » Ils voient le tremplin.

La foi ne nie pas la douleur, elle lui donne un sens. Elle nous permet de voir l’apprentissage ou la redirection cachée derrière la déception.

2. Le défi de l’attente (ou de la lenteur)

On vit à l’ère de l’instantanéité : commande en un clic, réponse immédiate. Quand on prie, on veut que la solution arrive tout de suite. Mais souvent, Dieu prend son temps.

• Les yeux de la chair voient : « Dieu ne m’écoute pas. Ma prière n’a pas marché. Je suis seul(e). » Ils voient le vide.
• Les yeux de la foi voient : « Dieu est en train de travailler, non seulement sur le problème, mais surtout sur moi. L’attente est une période de croissance, de patience, et de confiance. J’apprends à ne pas me fier à mon propre calendrier. » Ils voient la maturation.

La foi, c’est l’assurance que Dieu est fidèle, même quand l’écran semble figé.

3. La rencontre de la personne difficile

Nous avons tous quelqu’un dans notre entourage qui nous irrite, nous juge, ou nous met mal à l’aise. Comment regarder cette personne ?

• Les yeux de la chair voient : « C’est un obstacle. Une source de stress. Quelqu’un à éviter. » Ils voient le défaut.
• Les yeux de la foi voient : « C’est un enfant de Dieu, aimé inconditionnellement. Quelles sont ses blessures ? Quelle est sa lutte ? Comment puis-je l’aimer ou au moins le respecter, car Jésus est présent en lui ? » Ils voient la valeur divine.

Regarder avec la foi, c’est voir l’étincelle de Dieu dans l’autre, peu importe à quel point la cohabitation est difficile.

En Bref : Pratiquer la vision de la foi

Les yeux de la foi, ça se travaille. C’est une décision quotidienne :

1. Stop & Reformulation : Quand une mauvaise nouvelle arrive, faites une pause. Au lieu de dire : « Quelle catastrophe ! », dites : « Dieu, qu’est-ce que Tu me permets de traverser ici ? »
2. Rappelez-vous : Relisez des moments passés où Dieu a agi de manière inattendue. Ces souvenirs sont des preuves que Son plan est toujours meilleur que le vôtre.
3. Lâcher le « Comment » : Laissez à Dieu le soin de régler le comment. Votre rôle est de Lui faire confiance dans le quoi.

Aujourd’hui, mettez ces « lunettes de foi » et cherchez le plan de Dieu dans la situation la plus banale ou la plus pénible de votre journée. C’est là que le miracle commence.