Ô Christ, MaĂźtre de la vraie mesure, Nous nous tenons devant Toi, souvent encombrĂ©s par nos richesses – qu’elles soient faites d’or, de biens, de temps, ou de la fausse assurance que nous donnent nos mĂ©rites et nos observances.

Tu as dĂ©masquĂ© le cƓur des hommes au Temple : Tu as vu le superflu offert par les riches, Et le tout donnĂ© par la pauvre veuve. Apprends-nous, Seigneur, que la valeur n’est pas dans la quantitĂ© que nous donnons, mais dans la proportion de l’amour que nous y engageons.

Seigneur, accorde-nous les yeux de la foi pour voir au-delĂ  des apparences. Nous ressemblons si souvent Ă  ce jeune homme riche : nous respectons les rĂšgles, nous faisons des efforts, mais il y a toujours une seule chose qui nous manque, une seule chose que nous refusons de Te donner.

C’est cette attache secrĂšte, ce filet d’or qui nous retient, cette peur de l’incertitude qui nous empĂȘche de Te suivre totalement.

DĂ©livre-nous, ĂŽ Christ, de l’illusion de l’autosuffisance. Fais de nous des pauvres de cƓur, qui savent que sans Toi, nous ne possĂ©dons rien de vrai.

  • Que nos dons soient un dĂ©pouillement et non un simple prĂ©lĂšvement.
  • Que notre service soit un abandon et non un calcul.
  • Que notre vie soit une offrande totale, comme les deux piĂ©cettes de la veuve, tout ce qu’elle avait pour vivre.

Ce qui est impossible Ă  l’homme attachĂ©, Tu peux le rendre possible par Ta grĂące. Seigneur JĂ©sus, dĂ©tache nos cƓurs pour que nous soyons libres de T’aimer. Amen.

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