Ô Christ, toi le seul et vrai Voyageur de nos vies,

Nous voici souvent, comme l’aveugle de Jéricho, assis au bord de notre propre existence. Nous mendions l’amour, le réconfort, la sécurité, tout en étant spirituellement aveugles à la richesse que tu nous offres.

Seigneur, je crie aujourd’hui contre ma propre résignation.

Je crie contre les « foules intérieures » qui me disent de me taire et de rester immobile :

  • Le doute qui me murmure que je ne suis pas digne d’être guéri.
  • La paresse qui préfère le connu et la pitié à l’effort de se lever.
  • L’orgueil qui me fait croire que je peux m’en sortir seul, sans t’appeler.

Jésus, Fils de David, aie pitié de ma cécité !

Je ne te demande pas de résoudre mes problèmes sans mon engagement. Je te prie de me poser, comme à l’aveugle, la seule question qui compte : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? »

Donne-moi l’honnêteté de te répondre non pas avec mes peurs, mais avec mon désir le plus profond :

« Seigneur, que je retrouve la vue ! »

Que je retrouve la vue pour :

  • Voir clairement le chemin que tu traces pour moi, loin des distractions.
  • Voir mes frères et sœurs avec ton regard de compassion, et non plus avec l’indifférence.
  • Voir ma propre valeur et la mission que tu m’as confiée.

Si ma foi, si petite soit-elle, est suffisante pour t’arrêter, alors fais de moi un homme ou une femme qui se lève à l’instant même. Délivre-moi de l’inertie et fais de moi un suiveur actif sur ta route.

Amen.

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