Ô Dieu, Père de tendresse infinie, Toi qui es le Bon Pasteur, nous venons devant Toi en méditant sur la profondeur de Ton amour révélé dans l’Évangile.

Nous reconnaissons humblement que nous sommes souvent la brebis égarée, celle qui s’éloigne par négligence, par faiblesse ou par peur. Nos pas nous mènent dans le désert de nos distractions, de nos égoïsmes et de nos jugements. Nous Te demandons pardon pour les fois où nous nous sommes contentés d’être loin de la sécurité de Ton bercail.
Seigneur Jésus, Toi qui laisses les quatre-vingt-dix-neuf pour venir me chercher, nous Te remercions pour Ton effort démesuré. Donne-nous la grâce de sentir Ta main nous soulever et Tes épaules nous porter. Que nous n’ayons plus peur de l’humiliation du retour, car Tu ne nous accueilles pas avec un reproche, mais avec la joie et la compassion.
Esprit Saint, Tu es la lampe allumée dans la maison de notre conscience. Nous sommes souvent la drachme perdue, cachée sous la poussière de nos préoccupations et dans les recoins sombres de nos cœurs. Viens balayer nos paresses, nos doutes et nos fausses sécurités. Fais-nous retrouver la dignité de l’image divine que Tu as déposée en nous, cette étincelle de lumière qui est Ta marque.
Enfin, Père, nous voulons participer à la fête du Ciel. Délivre-nous de l’esprit des scribes et des pharisiens, qui murmure et qui juge. Ouvre nos cœurs pour que nous puissions nous réjouir avec Toi du retour de chaque frère et sœur. Que notre amour soit expansif, accueillant, et toujours prêt à célébrer la victoire de Ta miséricorde.
Que notre vie devienne un écho de cette joie céleste, un témoignage que Ton amour pour l’unique perdu est la vérité et le chemin de notre salut.
Amen.

Laisser un commentaire