Seigneur, nous contemplons cette scène où tu as été observé, jugé, simplement parce que ton cœur a vu la souffrance avant la règle.

Nous te prions pour que nos yeux s’ouvrent au milieu de nos « repas » confortables, ces moments où nous sommes trop occupés par nos propres vies pour voir la misère qui se tient à notre porte.

Délivre-nous du piège des « observateurs », Seigneur : ceux qui préfèrent juger que d’aider, ceux qui font de la loi un mur au lieu d’un chemin. Donne-nous le courage de ne pas rester muets face à l’injustice et à la détresse.

Donne-nous la grâce de l’Urgence. Quand un frère, une sœur, un enfant tombe dans le puits de la solitude, du désespoir, de la précarité ou de la maladie, ne permets pas que notre premier réflexe soit de regarder le calendrier ou de chercher le bon formulaire. Que notre cœur saute par-dessus les règlements, par-dessus notre fatigue et notre égoïsme, pour agir aussitôt, comme le ferait un père pour son enfant.

Apprends-nous à saisir celui qui est affaibli, à le tenir avec douceur et fermeté, à lui redonner sa dignité et sa liberté.

Que le premier commandement qui règne en nous soit celui de la Compassion, la seule loi qui ne se trompe jamais, car elle est ta propre Loi.

Que nos communautés, nos familles et nos lieux de travail soient des lieux où l’amour est toujours considéré comme un acte prioritaire, même le jour de notre « sabbat ».

Amen.

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