Bonjour à toi qui lis ce message,

En ce début de novembre, le ciel est souvent gris, les jours raccourcissent, et les chrysanthèmes fleurissent partout. Ces jours marquent pour nous, chrétiens, deux moments très importants : la Toussaint (le 1er novembre) et la Commémoration de tous les fidèles défunts (le 2 novembre).
Laissez-moi vous partager quelques réflexions simples sur ce que ces fêtes peuvent signifier dans nos vies de tous les jours.
1. La Toussaint : Le bonheur au quotidien
Le 1er novembre, nous fêtons la Toussaint. C’est la fête de tous les saints, ceux que l’Église a officiellement reconnus, mais aussi et surtout tous les autres : nos grands-parents, une voisine gentille, un ami qui nous a aidés au bon moment.
Être un saint, ce n’est pas faire des miracles extraordinaires. La Sainteté, c’est ce que l’Évangile nous montre dans les Béatitudes : c’est vivre l’amour de Dieu dans les petites choses de la vie.
- C’est la patience d’une maman ou d’un papa qui doit expliquer la même chose pour la dixième fois.
- C’est le courage d’un artisan ou d’une caissière qui fait son travail avec honnêteté et sourire, même quand c’est difficile.
- C’est la douceur que l’on a avec une personne âgée ou malade.
- C’est le petit geste d’aide à un voisin qui peine à porter ses courses.
La Toussaint nous rappelle que chacun de nous est appelé à cette sainteté. Elle est le but de notre vie, la promesse que Dieu nous fait : que le chemin de l’amour, du pardon et du service mène à une joie immense et éternelle.
2. Le Jour des Défunts : L’Amour qui ne meurt pas
Le 2 novembre, nous allons au cimetière. Nous nettoyons les tombes, nous déposons des fleurs. Ce n’est pas un jour de tristesse désespérée, mais un jour de mémoire et d’espérance.
Quand nous pensons à nos défunts, ce n’est pas seulement pour se souvenir du jour de leur mort. C’est pour se rappeler tout ce qu’ils ont été pour nous.
- Nous nous souvenons de leurs rires autour d’une table de cuisine.
- Nous nous rappelons des conseils qu’ils nous ont donnés, et qui nous servent encore aujourd’hui.
- Nous sentons encore l’écho de leur amour, qui est la plus forte des choses qu’ils nous aient laissées.
L’Évangile nous dit que l’amour ne meurt jamais. En priant pour nos défunts, nous leur disons : « Votre vie compte toujours, votre amour continue de nous porter, et nous restons unis dans la prière. » Ces jours sont un grand pont invisible qui relie la Terre et le Ciel, le passé et l’avenir, les vivants et ceux qui nous ont précédés.
Que vous soyez un pilier de l’Église ou que vous veniez pour la première fois en pensant à un être cher, déposez votre chagrin, votre gratitude, et surtout, votre espérance en ce jour du 2 novembre sur la tombe d’un être cher.
Et que la paix et le doux souvenir de ceux que vous aimez vous accompagnent.
Avec toute ma prière et mon affection fraternelle,
Pascal.

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