Ô Père éternel, Toi qui sonde les cœurs et les reins, Nous nous tenons devant Toi, inspirés par Ta Parole. Nous avons entendu la parabole du Pharisien et du Publicain, Et nous reconnaissons en nous l’un et l’autre.

Seigneur, accorde-nous la grâce de l’humilité du Publicain :

Nous te prions pour les moments où, comme le Pharisien, Nous nous dressons, fiers de nos accomplissements et de notre piété. Nous te rendons grâce, non par reconnaissance pure, mais par comparaison. Nous transformons nos efforts en titres de gloire, Oubliant que tout don parfait vient de Toi.

Pardonne-nous, Seigneur, d’avoir fait de notre foi une performance. Pardonne-nous, Seigneur, d’avoir confondu justice et orgueil.

Délivre-nous du piège du jugement :

Combien de fois avons-nous méprisé l’autre en notre cœur, Pensant que nos fautes étaient moins graves, nos vies plus droites, Et que notre position nous dispensait de l’amour fraternel ! Ô Dieu, ouvre nos yeux pour que nous voyions notre propre fragilité Avant de juger l’écharde dans l’œil de notre frère.

Donne-nous de nous tenir à distance du mépris et de la critique, Afin de nous rapprocher de Ta miséricorde.

Accueille le cri de notre misère :

Comme le Publicain, nous nous tenons devant Toi, souvent loin, N’osant lever les yeux vers le ciel, conscients de nos manquements, De nos égoïsmes non avoués et de nos faiblesses persistantes.

Nous nous frappons la poitrine et murmurons, avec foi et espérance : « Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis ! »

C’est uniquement en T’implorant que nous nous reconnaissons sauvés, Non par la force de nos œuvres, mais par la seule puissance de Ta grâce. Tu élèves celui qui s’abaisse. Abaisse notre orgueil, Seigneur, Pour que Tu puisses nous élever et nous justifier.

Que cette prière soit notre vérité quotidienne, Afin que nous rentrions dans nos maisons, non fiers de nos mérites, Mais comblés par Ton pardon, et justifiés par Ton Amour.

Amen.

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