24 octobre: Saint Antoine-Marie Claret

Le 24 octobre, l’Église célèbre plusieurs saints. Parmi eux, Saint Antoine-Marie Claret (1807-1870), un évêque espagnol, missionnaire passionné et fondateur de la congrégation des Pères Clarétains. Sa vie est un modèle de zèle, de courage et d’engagement pour l’Évangile.

L’urgence d’être soi-même, ici et maintenant

Saint Antoine-Marie Claret vivait dans une époque de grands bouleversements sociaux et politiques, un peu comme la nôtre. Au lieu de se plaindre ou de se cacher, il a décidé d’être un missionnaire infatigable. Il a passé sa vie à prêcher, à écrire, à fonder des écoles et à utiliser les moyens modernes de son temps (comme les journaux et les pamphlets) pour diffuser la foi.

Ce qui est frappant dans sa vie, c’est son zèle, sa passion. On raconte qu’il avait toujours une valise prête et qu’il vivait avec une grande simplicité, allant là où le besoin était le plus urgent.

Notre vie actuelle et l’exemple de Claret :

Nous vivons souvent dans l’attente :

• « Quand j’aurai plus de temps, je m’engagerai. »
• « Quand j’aurai plus d’argent, je donnerai. »
• « Quand mes enfants seront grands, je prendrai soin de ma foi. »

Claret nous rappelle que la mission ne commence pas « quand tout est parfait », mais là où nous sommes, avec ce que nous avons.

1. Stop à la paralysie ! : Dans notre monde d’informations et de problèmes complexes (écologie, injustices sociales, etc.), on peut se sentir écrasé et incapable d’agir. Claret nous dit : Fais ce que tu peux, avec passion, là où tu es. Il n’y a pas de petite action quand elle est faite avec amour.
2. Utiliser les outils d’aujourd’hui : Claret utilisait la presse de son époque. Nous, nous avons internet, les réseaux sociaux, des millions de façons de communiquer et d’aider. Comment utilisons-nous nos outils – notre smartphone, notre temps libre, nos compétences – pour apporter un peu de « bonnes nouvelles » et de lumière dans le monde, au lieu de juste consommer ou de critiquer ?

La réflexion d’aujourd’hui, c’est de se demander : Où est ma valise de missionnaire ? Elle n’est pas forcément pour partir loin ; elle est pour l’utiliser dans ma propre maison, mon travail, mon quartier.

Méditation : Allumer un feu dans son quotidien

Antoine-Marie Claret disait souvent : « C’est ici l’heure du zèle ! »

Prenons un moment pour laisser cette phrase résonner en nous.

• Le feu de l’intérieur : L’Évangile n’est pas juste un livre de règles ; c’est un feu (comme l’eau sur le café : ça transforme !). Est-ce que ce feu brûle en moi ? Est-ce que ma foi me pousse à faire bouger les choses, à être un peu plus généreux, un peu plus patient, un peu plus courageux ? Si ma foi est tiède, c’est peut-être parce que je la garde enfermée.
• De la conviction à l’action : Claret a mis toute son énergie pour que la Parole de Dieu soit accessible à tous. Nous avons cette Parole, mais est-ce que nous la lisons ? Est-ce que nous la laissons nous déranger ? La méditation d’aujourd’hui nous invite à transformer une conviction en une action concrète.

Comment concrétiser ce zèle ?

1. Identifier une urgence proche : Il y a-t-il quelqu’un dans mon entourage qui est isolé, qui a besoin d’une simple écoute, d’un service ? C’est ma missionnaire de proximité.
2. Faire avec simplicité : Saint Antoine-Marie Claret était un homme d’une grande simplicité personnelle. Est-ce que je peux simplifier une habitude aujourd’hui (moins de temps sur les écrans, moins de plaintes) pour libérer de l’énergie et la mettre au service d’une cause ou d’une personne ?

Prions : Seigneur, par l’exemple de Saint Antoine-Marie Claret, donne-moi le courage de ne pas remettre à demain mon zèle. Aide-moi à utiliser les outils et le temps que j’ai maintenant pour allumer un petit feu d’amour et de justice autour de moi. Que ma foi soit un moteur, et non une simple décoration. Amen.