Chaque 27 septembre, nous fêtons la communauté française de Belgique. Pour beaucoup, ce jour passe presque inaperçu : un congé scolaire, une date dans le calendrier, mais pas toujours un sens profond. Pourtant, cette fête nous invite à réfléchir à ce que signifie vivre ensemble dans une même communauté, au-delà des frontières régionales ou culturelles.

La communauté française, c’est d’abord une richesse : une langue partagée, un héritage culturel commun, des artistes, des écrivains, des enseignants, des soignants, des jeunes qui construisent ensemble un avenir. C’est la joie de se reconnaître dans une même histoire et dans une créativité vivante qui traverse nos écoles, nos associations, nos familles.

Mais ce n’est pas toujours facile. Les difficultés existent : un sentiment d’injustice entre régions, des inégalités sociales, une jeunesse parfois découragée, des tensions politiques qui divisent. Dans un monde qui bouge vite, certains se demandent : à quoi sert encore cette communauté ?

En 2025, les défis sont clairs :

  • donner une vraie place aux jeunes, qui sont trop souvent laissés de côté ;
  • renforcer l’accès à la culture et à l’éducation pour tous ;
  • mieux accueillir la diversité grandissante de notre société ;
  • et apprendre à travailler ensemble malgré les différences.

Améliorer la communauté française, ce n’est pas seulement une affaire de politiques ou d’institutions. C’est aussi à chacun de nous d’y croire, d’y participer, de tisser des liens. Une communauté n’a de sens que si elle est vécue comme une famille élargie, où l’on partage, où l’on débat, où l’on construit un avenir commun.

Alors, le 27 septembre n’est pas seulement une fête symbolique. C’est un rappel : nous avons besoin les uns des autres. La communauté française a une utilité si elle devient un lieu de solidarité, de créativité et d’espérance, pour relever ensemble les défis de demain.

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