Dans notre monde de 2025, on est souvent tentés de chercher la facilité. Les publicités nous vendent des solutions instantanées, les influenceurs nous montrent une vie sans faille. On a l’impression que la souffrance est une anomalie, un bug dans la matrice de notre bonheur. Si on a des défis ou des douleurs, on se demande souvent : « Pourquoi moi ? » ou « À quoi bon tout ça ? ».

Le christianisme nous propose une autre perspective, une vision à contre-courant. Il ne nous promet pas une vie sans douleur, mais il donne un sens à cette douleur. L’Évangile nous rappelle que même le chemin du Christ, qui est Amour, a été traversé par la souffrance et la contradiction. Jésus n’a pas évité la croix, il l’a acceptée et l’a transformée en un chemin de salut et de vie.

Alors, les défis et les souffrances sont-ils des obstacles inutiles ? Si on les regarde avec les yeux du monde, oui, ils peuvent sembler n’être que des freins. Mais si on les regarde avec le cœur de la foi, ils deviennent des catalyseurs de croissance. Une maladie, un échec professionnel, une rupture : ce sont des « épées » qui nous traversent l’âme, comme l’a dit le prophète Siméon à Marie. Mais ces blessures, si on les vit avec foi, peuvent nous transformer.

Elles nous obligent à nous poser des questions profondes sur notre identité, nos valeurs, notre but. Elles peuvent nous détacher de ce qui est futile et nous recentrer sur l’essentiel : l’amour, la relation avec Dieu et avec les autres. Les épreuves peuvent nous rendre plus humbles, plus forts et surtout, plus empathiques. Car une fois qu’on a connu la douleur, on est capable de reconnaître et de comprendre celle des autres.

Le christianisme ne glorifie pas la souffrance pour elle-même. Il nous invite à l’accueillir et à la traverser avec la certitude que nous ne sommes pas seuls. Le Christ est avec nous dans chaque épreuve. Il a lui-même connu la douleur la plus profonde. C’est en marchant avec Lui, en portant nos croix avec espérance, que nous découvrons que les plus grandes bénédictions peuvent naître de nos plus grandes douleurs.

Alors, la prochaine fois qu’un défi se présente, au lieu de le voir comme un simple obstacle, essaie de le voir comme une invitation à grandir, un chemin pour devenir une personne plus forte, plus sage et plus aimante.

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