Au fil de la semaine du 7 au 12 septembre 2025, notre pays a vibré, mais de manière un peu schizophrène. D’un côté, une météo estivale qui a battu des records de chaleur, des événements culturels et des expositions qui invitent à la fête. De l’autre, des enjeux bien plus sombres qui continuent de nous rappeler que la vie n’est pas qu’un long week-end.

On parle de cyberattaques contre les services publics, de questions de politique intérieure qui ne trouvent pas de solutions faciles, de scandales financiers. On voit des manifestations qui se font écho des conflits lointains, montrant que les tensions internationales ne sont jamais loin de chez nous.
Cette dichotomie, entre la légèreté des festivités et la lourdeur des réalités, nous interpelle. Elle reflète une partie de nous-mêmes. On a tendance à vouloir vivre le moment, à chercher le plaisir immédiat, à profiter du soleil. C’est humain. Mais si on ne regarde que la surface, on finit par ignorer les fissures qui se creusent en dessous.
L’actualité de cette semaine nous invite à trouver un équilibre. Il ne s’agit pas de renoncer à la fête, ni de se laisser accabler par les problèmes. Il s’agit plutôt de savourer le moment présent, de se réjouir des bonnes choses qui arrivent, tout en gardant une conscience des défis qui nous entourent.
Les événements comme les festivals, les concerts ou les expositions nous rappellent l’importance du lien social, de la beauté et de la joie. Ils sont essentiels pour notre bien-être. Mais les défis qui nous sont lancés – qu’il s’agisse de sécurité, de politique ou d’empathie envers ceux qui souffrent – nous rappellent que la vie collective est une construction continue.
En tant que Belges, il est de notre responsabilité de ne pas être seulement des spectateurs, mais des acteurs. Profitons des bons moments, mais n’oublions pas d’être aussi des citoyens engagés, informés et solidaires. Car c’est dans l’équilibre entre la joie de vivre et la conscience des défis que réside la véritable richesse d’une nation.

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