Le 22 juillet, l’Église célèbre sainte Marie-Madeleine, une figure fascinante et souvent mal comprise de l’Évangile. Elle est un modèle puissant de conversion, de fidélité et de première annonce de la Résurrection.
Qui était-elle ?
Marie-Madeleine, dont le nom signifie « Marie de Magdala », est souvent assimilée à la « pécheresse » qui a lavé les pieds de Jésus avec ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux (Luc 7, 36-50). Bien que l’Évangile ne le précise pas, cette image a marqué la tradition et fait d’elle un symbole du pardon et de la miséricorde. Elle était avant tout une femme de foi profonde. Elle fut libérée de sept démons par Jésus (Marc 16, 9) et, en signe de reconnaissance, elle Le suivit jusqu’à la fin.
La fidélité au pied de la Croix
Alors que la plupart des disciples s’étaient enfuis, Marie-Madeleine est restée. Elle était présente au pied de la Croix, à l’heure la plus sombre de l’humanité (Jean 19, 25). Sa fidélité inébranlable dans la souffrance est un témoignage d’amour absolu. Elle n’a pas abandonné Jésus dans sa mort, et cette fidélité est un appel pour nous. Dans nos propres moments de difficulté et de doute, restons-nous fidèles à nos convictions, à notre foi ?
Le témoin de la Résurrection
Mais le plus grand moment de sa vie est sa rencontre avec le Christ ressuscité. Le matin de Pâques, elle se rend au tombeau pour embaumer le corps de Jésus. Le tombeau est vide. En larmes, elle se retourne et voit un homme qu’elle prend pour le jardinier. C’est alors qu’il prononce son nom : « Marie ! » (Jean 20, 16).
Ce simple mot a tout changé. Elle le reconnaît et son cœur exulte de joie. Jésus lui confie alors une mission : « Va trouver mes frères et dis-leur… » C’est la première à être envoyée pour annoncer la bonne nouvelle de la Résurrection. Elle est appelée « l’apôtre des apôtres ».
Méditation
La vie de Marie-Madeleine est une magnifique leçon pour nous tous. Elle nous montre que l’amour de Dieu est plus grand que nos erreurs passées. Peu importe notre histoire, ce qui compte, c’est notre désir de Le suivre. Sa fidélité à la Croix nous invite à ne pas fuir la souffrance, mais à la vivre avec courage, en compagnie de Jésus. Enfin, son rôle de premier témoin de la Résurrection nous rappelle que chacun de nous, même si nous ne sommes pas des « grands » de ce monde, est appelé à être un messager de l’espérance.
Comme Marie-Madeleine, laissons le Christ prononcer notre nom. Répondons-lui avec amour et allons témoigner de sa présence dans le monde.
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