Dernier round

La dernière semaine de vacances est un moment étrange. Elle est à la fois douce, car les souvenirs de farniente et d’évasion sont encore frais, et amère, car l’ombre de la rentrée se profile à l’horizon. C’est souvent une période de mélancolie, où l’on se sent pris entre deux eaux : le regret de ce qui s’achève et l’appréhension de ce qui commence. Mais au lieu de la subir, on peut en faire un tremplin, une période de transition pour bien se préparer.


Du « rien faire » au « faire pour soi »

L’erreur la plus courante est de vouloir prolonger à tout prix l’état de « vacances » jusqu’au dernier moment. On se jette dans une frénésie d’activités pour ne pas penser au retour. Mais la clé est ailleurs. La dernière semaine n’est pas faite pour le « rien faire », mais pour le « faire pour soi ».

C’est le moment de se retrouver, de faire le bilan, non pas du travail, mais de soi-même. Qu’est-ce que ces vacances ont révélé ? De quoi ai-je vraiment besoin pour être heureux ?

C’est le moment de se réapproprier son quotidien. On peut commencer par des choses simples : préparer son bureau pour qu’il soit accueillant, choisir une nouvelle plante, organiser ses affaires pour gagner du temps. Ces gestes, en apparence anodins, envoient un message puissant à notre cerveau : je ne subis pas le retour, je le prépare et je m’en rends acteur.


Les rituels qui font la différence

Pour que le retour soit une transition douce, il faut intégrer des rituels qui nous feront du bien. On peut par exemple :

  • Réintégrer des rythmes de sommeil stables. Si les vacances ont bousculé nos horloges internes, c’est le moment de se recaler progressivement.
  • Se reconnecter avec sa communauté. Aller prendre un café avec un ami, organiser un dîner en famille. Retrouver les gens que l’on aime pour se sentir ancré.
  • Planifier des bulles d’oxygène. La rentrée ne doit pas être un sprint sans fin. On peut déjà planifier un week-end, une soirée entre amis, un petit plaisir. Savoir qu’on a des moments de détente à venir permet de supporter la pression.

La dernière semaine de vacances n’est pas la fin d’une belle histoire, mais le premier chapitre d’une nouvelle. Elle nous invite à passer de l’état de touriste de notre vie à celui d’acteur de notre bonheur.

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